mardi 11 janvier 2011

LA TÂCHE HISTORIQUE DU PARTI COMMUNISTE

DÉCLARATION POLITIQUE

vol. 1, no. 2

Le Parti communiste du Canada (PCC) se remet des années de divisions et de luttes intestines qui ont presque provoqué sa disparition et lui ont valu son déclin temporaire et relatif. Pendant de nombreuses années, il a été un parti d’opposition dans la rue, un parti de contre-pouvoir, surtout actif dans les mouvements syndicaux et les associations populaires : de femmes, de jeunes et des communautés ethniques.

Après le saccage laissé par le gouvernement conservateur de Stephen Harper, la tâche historique du Parti communiste du Canada est maintenant la prise du pouvoir à la Chambre des Communes, soit la direction des affaires au pays.
Il ne faut pas se fier aux scores électoraux passés du Parti communiste; son influence rayonne bien au-delà de ceux-ci. Aussi, les communistes doivent former une coalition parlementaire -et de masse-, avec les libéraux, les néo-démocrates et les bloquistes qui ont à cœur l’indépendance du pays eu égard aux visées des grands centres économiques exploitant les richesses naturelles de notre pays, en particulier les corporations établies aux États-Unis.
(Photo Internet: le Canada et son drapeau)

Les communistes doivent prendre la tête d’un vaste mouvement populaire, patriotique et respectueux du caractère binational du Canada. Le Canada ne peut être un que s’il est à la fois le Québec souverain dans ses prérogatives et aussi le Canada anglais maître de ses orientations propres.
Le Canada doit adopter de nouveau une politique de paix et de soutien, surtout pour les pays en voie de développement qui ont besoin d’une aide humanitaire, technique et matérielle. Le Canada est riche et il peut contribuer à relever l’économie de ces pays.
Il faut maintenant briser avec le climat de morosité établi par les conservateurs. Les ouvriers, les jeunes et les intellectuels progressistes (dont les artistes) doivent appuyer le virage à gauche. Le Canada est un vaste pays et les Canadiens forment un grand peuple. Nous n’avons pas à rougir de nos traditions politiques.
Soyons prêts et actifs dans la lutte pour la démocratie, la liberté et le progrès. Élisons une majorité progressiste au prochain parlement, avec les communistes.

LA RÉDACTION
Montréal, le mardi 11 janvier 2011

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