lundi 29 novembre 2010

LA PAIX, MAIS OUI ... LA PAIX!

vol.1, no. 26

Comme tous ces généraux de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ont déjà bien des chats à fouetter et qu’ils n’ont sûrement pas eu le temps de lire ou d'assister à une représentation de la pièce de théâtre de Fernando Arrabal, Pique-nique en campagne, voici un extrait qui pourra sûrement les conforter dans l’idée qu’ils ont d’abord et avant tout raison d’être les gendarmes du monde; veuillez noter que Zepo et Zapo sont soldats ennemis, un étant prisonnier de l’autre :
(Photo: Hôtel Le Reize Élizabeth au centre-ville à Montréal, lieu de prédilection pour le "jet set" international; un quartier où l'argent brûle les doigts).



[…]

M. Tepan. – Alors, arrêtons la guerre.

Zepo. – Et comment?

M. Tepan. – Très simple : toi tu dis à tes copains que les ennemis ne veulent pas faire la guerre, et vous, vous dites la même chose à vos collègues. Et tout le monde rentre chez soi.

Zapo. – Formidable!

Mme Tepan. – Comme ça vous pourrez finir d’arranger le fer à repasser.

Zapo. – Comment se fait-il qu’on n’ait pas eu plus tôt cette bonne idée?

Mme Tepan. – Seul, ton père peut avoir de ces idées-là : n’oublie pas qu’il ancien élève de l’école normale, et philatéliste.

Zepo. – Mais que feront les maréchaux et les caporaux?

M. Tepan. – On leur donnera des guitares et des castagnettes pour être tranquilles!

Zepo. – Très bonne idée. »

(Panorama du théâtre nouveau, Le théâtre de la dérision, volume 3, Meredith Corporation, New York, 1967, pp. 36-37).

Si seulement les généraux du Pentagone états-unien, l’OTAN et surtout l’administration Obama qui oscille entre le peuple et les richissimes gros bonnets des États-Unis... et d’ailleurs (le G-8 le démontre) pouvaient renoncer à leurs projets, dont celui de déclencher la guerre civile au Venezuela, d’assassiner Hugo Chavez et de ramener le pays dans le giron genre impérialiste. Histoire de gros sous, comme diraient les jeunes.

Comment s’étonner ensuite que le journal Métro de New York révèle dans son édition du 22 novembre 2010 que, d’après un sondage du Quinnipiac University, « les électeurs américains sont d’avis à 49% contre 43% qu’Obama ne mérite pas un second mandat de quatre ans et lui prédise une lutte à mort, statistiquement parlant, contre des candidats républicains potentiels, que ce soit Mitt Romney ou Mike Huckabee ».

Au fait, l’OTAN, malgré ses prétentions protège qui? Vraiment, il faut se poser la question à la lueur des récents sondages dans les anciens pays socialistes d’Europe où par exemple en Roumanie, l’Institut roumain de sondages d’opinion (CSOP) a réalisé une enquête, d’août à septembre 2010, qui « démontre que plus de 49% des Roumains sont d’accord avec l’idée que la vie était meilleure sous le gouvernement du leader communiste déchu Nicolae Ceaucescu, tandis que seulement 23% d’entre eux pensent que la vie aujourd’hui est meilleure ». D’ailleurs, le Centre d’enquêtes états-unien PEW note en 2009 que la proportion des répondants considérant que la vie est pire sous le capitalisme par rapport au socialisme dans certains pays devenus capitalistes s’établit comme suit :

Pologne : 35%, République tchèque : 39%, Slovaquie : 42%, Lituanie : 42%, Russie : 45%, Bulgarie : 62%, Ukraine : 62% et Hongrie : 72%.

Toutes ces données sont disponibles sur le site http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net

La Vie Réelle est bien consciente que la plupart de ses lecteurs n’aiment pas Joseph Staline; peut-être qu’un jour, ils vont même cesser de lire le bulletin, mais pour ceux qui veulent plonger au cœur de la vérité, un court survol du Rapport de ce chef d’État au Congrès du Parti communiste, le 26 janvier 1934, mérite attention :

« … La victoire du fascisme en Allemagne, il ne faut pas la considérer simplement comme un signe de faiblesse de la classe ouvrière et comme le résultat des trahisons perpétrées contre elle par la social-démocratie qui a frayé la route au fascisme. Il faut la considérer aussi comme un signe de faiblesse de la bourgeoisie, comme un signe montrant que la bourgeoisie n’est plus en mesure d’exercer le pouvoir par les vieilles méthodes du parlementarisme et de la démocratie bourgeoise, ce qui l’oblige à recourir dans sa politique intérieure, aux méthodes terroristes de gouvernement; comme un signe attestant qu’elle n’a plus la force de trouver une issue à la situation actuelle sur la base d’une politique extérieure de paix, ce qui l’oblige à recourir à une politique de guerre. »
(Photo SolidNet: Hugo Chavez-Venezuela et Raoul Castro- Cuba dans une réunion au sommet à La Havane, en 2010).


danieleugpaquet@yahoo.ca

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samedi 27 novembre 2010

CE QU'ON NE SAIT PAS FAIT PAS MAL??

vol. 1, no. 25

Ce ne sont pas les kiosques à journaux qui manquent à Montréal. De plus, il y a au moins deux chaînes d’information continue en langue française, Réseau de l’information (RDI) – publique et Le Canal Nouvelles (LCN)- privée. Toutes deux sont bien outillées pour brancher le public québécois sur l’actualité internationale. Mais l’OTAN, l’organisation du traité de l’Atlantique Nord, ne connaît pas…

C’est un peu comme le « Mom » Boucher des criminalisés et tristement célèbres Hells Angels qui font la pluie et le beau temps dans les milieux louches, secrets et illégaux, à tout le moins au Québec. L’OTAN, mise sur pied par le gouvernement des USA, après la 2ème guerre mondiale pour « contenir » l’influence de l’Union Soviétique (dont la Russie est l’héritière, version capitaliste « hard »), a le contrôle des pays occidentaux capitalistes, ainsi que leurs ressources militaires pour mieux dominer la planète; c’est pour cela qu’on dit qu’ils sont les gendarmes du monde.
(Photo Peoples' World: à droite, un convoi militaire US en Afghanistan et à gauche une femme de ce pays; elle est sans doute "protégée").



Leur principal ennemi depuis les dernières années, c’est le peuple états-unien et aussi le peuple canadien. Car le gouvernement des États-Unis n’a plus les coudées franches comme au temps de la guerre du Viet Nam. Le peuple américain, même s’il ne comprend pas tout, remarque bien sûr que ses fils –ceux qui veulent se tirer de leur pauvreté dans les ghettos, quartiers ou régions défavorisés partent pour la guerre. Aujourd’hui, les autorités des USA annoncent : ils répondent à une demande de l’OTAN?!

Le peuple états-unien n’est pas dupe, mais il a le cœur sur la main. Pour secourir les femmes et les fillettes de l’Afghanistan, il est prêt à tout; partout et pour tous les peuples d’ailleurs… Mais, on ne lui dit pas que l’OTAN protège d’abord et avant tout des intérêts économiques, dont le pétrole.

Sans être sectaire, on peut envisager que l’alternative est : l’invasion et l’occupation d’une part; et de l’autre, le retour au foyer des militaires accompagné par le démembrement de l’OTAN (et de tous les pactes militaires), qui ont de plus en plus les peuples - d’Amérique latine et du Sud- dans leur ligne de mire, d’autant plus qu’ils élisent des gouvernements progressistes (Bolivie, Équateur, Venezuela…) Pourquoi? Parce que les ressources naturelles sont mises en valeur pour répondre aux besoins des populations et non plus pour enrichir le grand Capital étranger, d’abord et avant tout nord-américain.

Heureusement, les jeunes Québécois ont tendance à s’informer sur les développements dans ces pays; beaucoup participent à des campagnes de solidarité et font un travail d’entraide dans ces pays. Et, tout comme les ouvriers du pays, ils craignent de moins en moins le mouvement communiste. Ils comprennent que le socialisme : économie planifiée pour répondre aux besoins de la majorité, partage avec les pays sous-développés… et beaucoup plus encore; eh bien, tout ça, c’est l’avenir. La démocratie populaire, c’est aussi pour les peuples d’Amérique du Nord; n’est-ce pas mieux que la crise économique conservatrice au fédéral et les allégations criminelles au provincial?
(Photo Internet: ouvriers québécois manifestant en région contre une multinationale en ressources naturelles).

En attendant, nous en sommes rendus à une étape pacifique et économiquement prospère; voilà pourquoi les prochaines années, c’est le Québec solidaire!

danieleugpaquet@yahoo.ca

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Marxism-Leninism Today (USA): http://MLToday.com

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mercredi 24 novembre 2010

PRÊCHER DANS LE DÉSERT?

vol. 1, no. 24

On voudrait plus de justice et d’équité

Interrogation : A-t-on le droit d’émettre une opinion quand on ne peut pas l’étayer de chiffres, de données ou de faits vérifiables : là, tout de suite, dans l’immédiat?
On tourne autour du pot maintenant; de quoi veut-on parler au juste?


Ok! Il s’agit de ces fameuses enveloppes brunes que des politiciens –surtout du Parti libéral du Québec (PLQ) au pouvoir- auraient reçues, notamment de la part d’entrepreneurs en construction particulièrement avides, espérant le retour d’ascenseur via des contrats juteux de la part des autorités gouvernementales.

Certains auraient pu penser que la population se résigne et devient cynique, mais ce n’est pas –fort heureusement- le cas. Les travailleurs du Québec, assez avertis sur les dépassements de coûts dans la construction de chantiers publics, ex. hôpitaux, semblent prendre la chose comme allant de soi, sourire en coin et l’air amusé.
(Photo: Hôpital montréalais -Maisonneuve-Rosemont- après construction d'une aile ambulatoire, y a-t-il eu dépassement de coût et prolongement des travaux?).



Il y a des allégations de corruption avec la mafia en général, mais les ouvriers canadiens-français dans leur ensemble ne sont pas effrayés par le crime organisé, mais ils en sont dégoûtés.
Le Parti québécois (PQ), dans l’opposition, jubile et dénonce, -triomphateur- la gabegie. Mais le ciment ne prend pas. Leurs arguments s’effritent. « Ils ne feront certainement pas mieux », clame la grogne populaire. Pendant ce temps, une danse frénétique pour le pouvoir a envahi la scène médiatique. De tous bords tous côtés, on annonce à qui mieux mieux la fondation d’un mouvement ici ou un parti là appelé à représenter la population québécoise à l’Assemblée nationale. Ils s’ancrent à droite pour certains, issus des « vieux » partis sans distinction; ou encore du centre gauche. Le dernier en liste s’appelle « Québec Renouveau ». Son principal porte-parole, Patrick Herbelin, y va de sa trouvaille (elle a de la barbe aux pieds, en se rappelant une vieille comptine de notre enfance). D’après le journal Métro du 24 novembre, celui-ci s’est exprimé ainsi : « Ce qu’on propose, c’est d’utiliser le système capitaliste pour générer de la richesse et utiliser les préceptes de la gauche pour répartir cette richesse de façon juste et égalitaire. »

Encore une fois, on parle de social-démocratie. Nos amis syndicalistes de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) devraient en être avertis. D’autant plus que ces gouvernements, tant en Grèce qu’au Portugal se sont frottés à de forts mouvements de masse. Le 24 novembre, 3 millions de travailleurs portugais ont fait une grève générale contre le plan d’austérité PS/UE, la plus grande grève de l’histoire du pays. C’est la Confédération générale du travail du Portugal (CGTP) qui a animé cette journée de protestation; ce syndicat est organiquement lié au Parti communiste. On pourra étudier l’ampleur de ce mouvement en visitant le site http://solidarite-internationale-pcf.over-blog-net/ .
Un peu partout à travers le monde, les travailleurs scandent : cessons les privatisations… En fait, et y compris au Canada, il faut nationaliser les multinationales, les banques et prendre le contrôle des grandes corporations; bref, démanteler le pouvoir du grand Capital.
(Photo Solidarité-internationale-pcf.over-blog.net: grève générale au Portugal- 24.11.2010).

Note stridente et stimulante: d’après les deux centrales syndicales du Portugal, « plus de trois des quatre millions de salariés que compte le pays se sont mis en grève, soit un taux global remarquable de 75% de grévistes ».

danieleugpaquet@yahoo.ca

La Vie Réelle: http://www.laviereelle.blogspot.com/

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mardi 23 novembre 2010

"TWO WORKERS, NO BORDER!"

vol. 1, no. 23

La Vie Réelle in English has a new pen pal, a friend from United States. Its name: Marxism-Leninism Today. Both share similar views. We have a common goal: to build stronger links between the working people of Canada (including Québec) and USA. We think that this exchange will be a concrete step towards unity and solidarity between these “two workers without a border”.

Speaking of media, (to be specific: electronic journals) it is obvious nowadays that in the realm of communications, Arts and creations of the mind in general, the governing bodies -CEO of big businesses, multinational managers, chairmen of financial institutions/banks and the like- cannot foresee and propose a future within the capitalist society, especially taking into account its decline.

Their mass media are more than often cynical, warmonger and deadly. They don’t project a life with a future for the youth. It is understandable since capitalism –as reflected in the world of ideas- means the total absence of a rich and modern life for all, for mankind as a whole.
For generations, the population, especially the workers in North America, have been able to consume and buy the goods that they were producing (cars, houses, country-style cottages…). Now, the purchasing power is regressing, the employers curtail real wages and pensions like in Europe, for instance. The cost of living is increasing, while the big capitalists are doing their utmost (with the help of governments) to stimulate consumption in order to maintain profits; enlarging and reducing the credit to working people families and the youth. Indeed, capitalism is jam-packed by contradictions; including strict control within the factories and anarchy in the outside markets.

By the way, one should not be fooled by the frenzy of players in TV Shows, such as “The Price is Right”. They are not stupid. They are most of the time… poor. They want to make a quick “buck”. Like many people, they would like, too, to live the “American Dream”, to make a reality out of this world of illusions.
(Photo: so many shopping malls in North America for the workers/consumers: the "dream" made true!).

Anyhow, all participants to such TV programs are “briefed” to react the way they do, with a delirious enthusiasm; the more they are able to make it, the closer they are to win extra prizes. Everything is under control of television producers.

You may still laugh in United States… as long as they tell you to do so. The US people are not that naïve. Who could blame them to expect some fun, from time to time?

Really, when the Communist Party of United States will be again on the move, it will be another kettle of fishes. The American Dream will become the US workers’ certitude!

Marxim-Leninism Today: http://mltoday.com/

danieleugpaquet@yahoo.ca



Pour la KOMINTERN now!, http://pourlakominternnow.blogspot.com/



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samedi 20 novembre 2010

SOCIALISM, THE FUTURE OF MANKIND?

vol. 1, no. 22

On November 17th 2010, International Student’s Day, Fidel Castro spoke to Cuban Students at the University of Havana. A word about this day: it is to recall the revolt of Czech students against Nazi occupation of Czechoslovakia in the 1940s and their shooting by the Werhmacht.

Fidel is lucid. He related the colonial and capitalist past of the Island, the current obstacles to develop the country and the future of its people. Independent Cuba was established in 1959 after the overthrow of the US-back regime of Batista. Gradually, they embark on the socialist road of development. But as says Fidel, nobody knew exactly what was socialism.

Even today, mass media, describing the situation in Cuba, deem that it is the dream of only one man: Fidel Castro. Thus, they propagate the message, including in Cuba, that once Fidel will die, the whole country will come back into the capitalist circle. That is: wealth for a minority and hard toil for the majority with the loss of gains, especially in Education, Health and Social Welfare.

Already, there are forces, -organized furthermore-, who speculate on the economic difficulties of Cuba and make a lot of money for private interests, delinquent people that one can call parasites. Fidel does not hide this reality. These people, bandits (that he calls), use the public goods and services to enrich themselves, for instance with the delivery of oil for « new rich » consumers.
(Photo Internet: Fidel Castro and Malcom X in New York, 1960).



Almost everybody who went to Cuba for holiday will tell you a story of some Cuban people, including officials, who made special « arrangements » with tourists to get more dollars. It is worthy to stress that those tourists are more than often petty bourgeois elements of developed countries like Canada. Fidel call upon the Cuban people and the youth to combat corruption and carelessness, because it can be defeated.

But it was not the crux of his speech. He dealt with the failure of the last G-20 meeting in South Korea. The Montréal newspaper Métro (November 12-14, 2010) explains the rivalry about the currencies, for instance. The US dollar is actually losing ground.

When we look at Cuba, we know that nevertheless the hardships, the power remains in the hands of the people, not the Castro’s ones (whaterver repeats the Right), to be accurate. At the opposite in Québec, the liberal government, in response to the Left, just promise, as reported also in Métro, that « reforms' suggestions on the process of elections will be evaluated starting January 2011 ». In fact, there is only one elected left deputy, representing the party Québec solidaire. This party seeks proportional elections, since the trend to support the Left is always stronger in Québec, and in the whole of Canada, especially with the economic crisis, that is experiencing the Canadian people.

This newsletter has spoken very often about Joseph Stalin; however it has nothing to do with a cult of personality. The purpose was to give full scope to a man that the Western mass media depicted as a « monster », a « red tyrant » and the like. On the other hand, this coverage does not have as a goal to give, for instance, a false appreciation of what he did and to counterbalance it through the prosperity he achieved in Soviet Union on the other one.

That is one of the reason why Pour la KOMINTERN now! supports the idea that there should be a commission to study Stalin case, to get rid of impressions, allegations, hearsays and any other brainwashing approaches, notably in the large capitalist countries, where the big Capital is using the mass media to control the minds and consciences of workers and let them ideologically disarmed in face of multinationals and big corporations pundits… The working class has no « real choices ». Meanwhile bourgeois media say: “capitalism as a system is good!” And they add: « can’t you get it into your thick head?” In fact, the working people are not that gullible.

At the same time, Métro and other media in Canada, including in Italy, spill ink to « inform » the public: « Rizutto a été tué d’une seule balle », (Rizutto has been shot by one bullet). It relates the murder of one mafia boss in Canada, at length. Naturally, the written press, around this day, was an excellent sold out.

Do they represent the kind of people that the workers expect to follow as opponents to the capitalist system; while organized crime benefit from it; from the fear they instil in the ordinary people mind and the orgy of dollars they gather through all their traffics, not to specify “drugs” made available to young people, very often disillusioned by the absence of job perspectives.

As the Young Communist League of Canada (YCL) repeats, we must struggle for a Life with a Future. It is probably why there was such an outstanding success for the 25th Central Convention of the YCL September 24-26 at the University of Toronto.

They are now gearing for the World Festival of Youth and Students that will take place in South Africa, in December 2010. To know more about it, just contact: fmjequebec@gmail.com

(Photo SolidNet: Hugo Chavez-Venezuela, and Raoul Castro-Cuba, 2010).

danieleugpaquet@yahoo.ca

La Vie Réelle in English: http://wwwlavienglish.blogspot.com/

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jeudi 18 novembre 2010

STEPHEN EST UN GENTIL GARÇON

vol. 1, no. 21

BILLET D'HUMEUR

Stephen Harper est un jeune homme fort bien élevé. Il est le Premier ministre du Canada. Il est fier : on a dit de lui qu’il ressemble à John F. Kennedy. Avant de prendre une retraite bien méritée, il a eu le mérite de rendre les guerres plus acceptables dans l’opinion publique de son pays.

On ne lui a jamais demandé, semble-t-il, s’il agit dans les meilleurs intérêts des travailleurs de son grand pays. De toute façon, lui et ses copains ont vite compris que la façon idéale de diriger, c’est par le biais de « ballons d’essai » : on envoie un message et on attend les réactions de la population et la rumeur naissante.

Vous voulez un exemple? Le Parlement a décidé de rapatrier les troupes d’Afghanistan pour le 1er juillet 2011, comment contourner cette décision sans trop prendre de front les travailleurs qui exigent la paix et la fin de l’occupation?
(Photo: finies les tromperies, voici un "Home" qui pourrait te convenir, Stephen; on y accueille les gens en fin de carrière, c'est à Québec).



Semblant de rien, un ministre de son cabinet, Peter MacKay (Défense nationale), annonce début novembre dans Métro « que le Canada pourrait rester en Afghanistan jusqu’en 2014 », mais sans coup férir, i.e. il n’y aurait plus de présence sur le champ de bataille comme tel. Pour dorer la pilule, il s’associe le Parti de l’opposition, le Parti libéral du Canada par le biais d’un ancien premier ministre adjoint, John Manley, qui « a déclaré que la mission d’entraînement (des forces afghanes, ndlr) était une bonne idée pour le Canada après tant d’années de violents combats… »

Les choses étant ce qu’elles sont, le journal montréalais The Gazette ne pourra taire, quant à lui, que deux parlementaires républicains des États-Unis, John McCain et Lindsey Graham, « ont publiquement pressé le Canada de continuer sa mission de combat à Kandahar ». Pudiquement, le quotidien résume la situation en affirmant que « des négociations entre Ottawa et l’Otan sur le rôle d’entraînement pour le Canada ont eu lieu depuis un certain temps. »

Mais non Stephen, tu n’as rien fait d’irrépréhensible. C’est dans la nature même des partis du grand Capital que d’agir de la sorte. En date du 9 novembre, Métro rapporte tes propos cinglants : « Peu importe la tribune et l’enjeu, que ce soit à l’ONU ou devant la Francophonie, le Canada gardera le cap et il s’opposera à ceux qui veulent ‘rayer Israël de la carte’… »

Stephen ne cherche pas du côté des communistes! En marge du Sommet de Lisbonne de l’Otan, « le Comité central du Parti communiste d’Israël (CPI), tient le gouvernement Netanyahu-Barak-Lieberman et l’Administration Obama, qui le soutient entièrement, complètement responsable de l’impasse diplomatique dans la région et du danger d’une autre guerre. Le CPI encore une fois souligne que tout progrès vers un accord de paix passe par l’arrêt de l'implantation des colonies, incluant celles de Jérusalem Est, et qu’un tel accord requiert l’évacuation de toutes les colonies construites dans les Territoires (arabes, ndlr) depuis juin 1967. […]

Le Comité Central a décidé de faire du "socialisme au 21ème siècle" un thème central du 26ème Congrès du CPI qui aura lieu en 2011. Le Comité central et les instances locales initieront et feront la promotion de discussions sur ce sujet tout en développant le point de vue de classe sociale comme noyau de toute analyse sociale et politique, ainsi que de l’unité juive et arabe au sein du parti. »

Il ne faut pas que ça t’horripile Stephen, d’autant plus que le Parti communiste du Canada appuie le point de vue de ses camarades israéliens.

Plus que tout et malgré la campagne inouïe des mass média, tu savais que le mouvement communiste international n’avait pas rendu l’âme. Aussi, ce fut encore davantage un brutal réveil que d’apprendre via l’ambassade du Canada à Moscou (Russie) que 50 000 personnes ont marché dans les rues de la capitale, à l’appel du Parti communiste pour commémorer le 93ème anniversaire de la Révolution d’Octobre.

Le site de Solidarité internationale PCF (Parti communiste français, ndlr) a permis au secrétaire général du parti, Guennadi Ziouganov, « de rappeler toute la vigueur du parti héritier du PCUS fondé par Lénine, mentionnant que le PC russe a réalisé 25 000 adhésions, surtout chez les jeunes, l’an dernier; ainsi que les derniers résultats électoraux obtenus ».

Le dirigeant communiste a conclu : « Au XXème siècle, notre Parti a relevé trois fois notre pays de situations extrêmement délicates. Et au XXIème siècle, les communistes, avec les forces populaires patriotiques, sous la bannière de la grande révolution d’Octobre et de la grande Victoire assureront son rétablissement à l’avenir! Notre cause est juste, à nous la victoire! »

Oui, Stephen, toutes ces choses : « communistes, marxistes, socialistes… » c’est un petit peu dur à avaler, surtout quand on se sent si bien en selle. Pourtant, ce sont des idées qui naissent spontanément dans la conscience des ouvriers. Le Parti communiste qu’on feint d’ignorer, lui, existe et organise ce flot indomptable de rébellion qui bouillonne chez les travailleurs.

Peut-être penseras-tu que c’est uniquement le Parti conservateur qui est visé? Détrompe-toi, c’est le système capitaliste, en putréfaction, qui est la cible –encore un peu floue certes- mais réelle.

Si tu voyais comment la journée s’annonce belle à Montréal aujourd’hui!
(Photo: centre-ville de Montréal; un mot pour rappeler que le Parti conservateur n'a aucun élu dans les trois plus importantes villes du Canada: Toronto, Vancouver et Montréal - le tiers de la population canadienne).
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mardi 16 novembre 2010

LES PENDULES À L'HEURE

vol. 1, no. 20

ÉDITORIAL

Une pétition circule ces jours-ci « demandant la démission du député de Sherbrooke en tant que chef du gouvernement et premier ministre du Québec ». Cette pétition considère qu’il refuse d’accéder à la demande populaire et des différents partis de l’opposition concernant : « la mise sur pied d’une commission d’enquête publique sur les liens étroits entre le financement des partis politiques et l’octroi des contrats gouvernementaux; la mise sur pied d’un moratoire sur les gaz de schiste; et [la négociation], malgré l’opposition d’une forte majorité de la population québécoise, quant aux orientations du gouvernement et aux mesures prévues dans le budget deux mille dix. »

Une conseillère syndicale, Mireille Bénard, du Conseil central du Montréal métropolitain de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) a fait parvenir le texte de la pétition aux proches, semble-t-il, avec la mention : ça fait du bien de le faire, -jusqu’aux instances du Parti communiste du Québec. Voilà comment, elle a abouti entre les mains de l’auteur de ces lignes.

Réaction : la colère. Encore une fois, les conseillers de la CSN s’amusent. La croisière s’amuse. Ils ont le sort de plus de 300 000 membres entre les mains, mais ils trouvent plus utile d’enfoncer le clou des stéréotypes quant au Premier ministre, Jean Charest.

Ils ont droit comme n’importe qui de contester l’autorité du Premier ministre. Ils doivent avoir des preuves à l’appui. Surtout, ils ont le devoir de se préparer pour les prochaines élections et de mousser la candidature de personnalités qui supportent leurs orientations. Le feront-ils? Il faut en douter. D’autant plus que, sachant qu’il existe le parti politique Québec solidaire, ils se hâtent de mettre sur pied l’Alliance sociale invitant « tous les groupes progressistes à s’unir pour faire front commun en vue du prochain budget ».

Les mandarins syndicaux veulent garder le contrôle.

De plus, il est de bon ton au Québec, pour tous ces « militants » de dénigrer le Premier ministre et son gouvernement libéral; pour des « syndicalistes » qui n’ont jamais vraiment eu à prendre des responsabilités, à se faire geler sur des lignes de piquetage l’hiver et manger tout ce qui coûte pas cher pour faire valoir ses droits. Tout est en place maintenant. Le grand-père, Eugène Paquet, le savait lorsqu’il militait pour la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (qui a précédé la CSN).

On ne lançait pas d’accusations en l’air à l’époque. La vie n’était pas si facile. Et puis les enjeux étaient clairs. Si on condamnait après-guerre le gouvernement en place pour un programme social, ce n’était pas avec l’espoir caché que cela ouvrirait la voie pour rendre le Québec indépendant. Les syndicalistes d’alors n’étaient peut-être pas « politically correct », mais ils avaient la franchise de leurs convictions les plus intimes.

Aujourd’hui, quand on critique les Libéraux, c’est avec l’espoir que les travailleurs opteront pour l’autre choix : le Parti québécois et son projet d’indépendance du Québec. Nos militants ont l’esprit retors et des conditions de travail et salariales hors du commun. Ils se la coulent douce. Tant mieux pour eux, mais ils doivent s’attendre à ce que les défenseurs de l’honnêteté, de la franchise, de la droiture, et surtout du respect pour les travailleurs -qui ne savent que payer des factures et rattraper le coût de la vie-, lèvent le ton. C’est de cela dont il s’agit : maintenir le pouvoir d’achat. Ce qui amènera la classe ouvrière à congédier un de ces jours toute cette clique qui pavoise . À ce moment-là, c’est la gauche qui remplacera ces gauchistes, au mieux des anarchistes, dont les problèmes des travailleurs n’ont vraiment pas d’importance, tout autant que les derniers sondages sur la progression du vote séparatiste et sa force d’attraction chez « les nouveaux arrivants ».

Ce n’est que partie remise!

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jeudi 4 novembre 2010

U.S. ELECTION THROUGH A CANADIAN EYE

vol. 1, no. 19

We are a bit distant from the action, but we certainly don’t want to lose anything about it. So, the journalists of the Québec Mental Health national magazine, Mentalité, were getting ready for work on November 3rd. One question was on the tip of the tongue: what do you think or the setback of Obama?
The answer was plain and simple: U.S. President Obama was not defeated. He still represents hope and betterment in USA. But now, workers are getting more aware of the whole situation. Already, one month before the Election Day, “some 200 000 people came to Washington DC for a March for Jobs. [Even] the Transport Workers Union (Local 100, representing bus and subway workers in New York City, sent one of the largest delegations), UAW (United Auto Workers, Ed.), the American Federation of Labor-Congress of Industrial Organizations (AFL-CIO) and many anti-war and social justice organizations [were there]”. This piece was published in the Bulletin of the U.S. Friends of the Soviet People in fall 2010. They recalled that “in the 1930s, during the last Great Depression, there were huge sit-down strikes, local general strikes and mass demonstrations.”
(Photo People's World: the Spirit of Detroit, a monument to U.S. Workers and Hope).
CommonDreams.org website wrote this same week that in USA “inequality had increased so much since the 1980s, Citi strategists noted in 2005, that the richest 1 percent of households and the bottom 60 percent had ‘similar slices of the income pie’. Even better, they said, ‘the top 1 percent of households account for 40 percent of financial net worth, more than the bottom 95 percent of households put together. ‘And the Bush ‘administration’s attempts to change the estate tax code and make permanent dividend tax cuts, plays directly into the hands of the plutonomy.” This site adds that “average wages are 7 percent lower today, adjusted for inflation, than they were back in 1973 [...] Wall Street plundered your livelihoods, homes and retirement funds – and now they want you to bail them out, again, with your vote.”
Several U.S. analysts anticipated this vote, and the dissatisfaction of the people towards Obama. According to the U.S. website Change.org Weekly: “This is in part due to how the economic crisis that started well before Obama’s inauguration has overshadowed the accomplishments his administration and Congress have had despite long odds: historic health care reform, a stimulus that prevented a second great depression wile making long-term investments in clean energy and public transportation, and an overhaul of our financial regulations system to prevent future economic crises.”
The 11 million members strong AFL-CIO goes one better through its President, Richard Trumka and says: “Voters in this election were angry, and for good reason. They’ve felt the pain of economic collapse. And they’ve paid for it with jobs, their homes and often their hope. Many working people knew in their gut that Washington insiders did too much to help Wall Street and the banks, and not enough to help average people. [They] reject privatizing Social Security and raising the Social Security retirement age...” They already resent the fate of their European comrades.
(Photo People's World: Trade-Union support for a new Health Care in USA during the President Obama campaign).
Big Capital and multinationals reluctant to put their eggs in the same basket supported an even more conservative new comer: the Tea Party movement, with goals of personal, fiscal responsibility and smaller government. In a nutshell, it means: less taxes for the rich and big businesses and less control of the government over the operations of these corporations and huge capitalist enterprises. New York City Metro wrote: “According to a recent CBS poll, 22 percent of Americans view the Tea Party favourably, up from nil when the movement started in January 2009. Five in 10 Tea Party supporters are Republicans, while two in 10 are Democrats. ‘They don’t like how government grew under George W. Bush with the bailout of the banks and auto industry...” Like Sarah Palin, “the movement’s unofficial head, they’re often Republicans”.
But they don’t blame the federal government for military spending like in France where the people strongly condemns that, “while in deep social and political crisis, members of Parliament and the Senate will vote on a 31 Billion Euros Budget for Defence, with 16 Billions on new arms programs”.
In fact, European Big Capital -as an whole- wants to make a quick buck and press on “friendly” governments to use public money (from Health, Education and Public Services...) for their own purposes and let the public opinion thinks that this is a debate based on the personal confrontation between French President, Nicolas Sarkozy and the people, while hiding in the shadow the role played by the European Union, with the “carelessness” of too many opportunist trade union leaders, including the leadership of the French Communist Party.
It seems obvious that in USA, the current leaders of the official Communist Party USA (CPUSA) are not on the offensive mood either. Their electronic bulletin, People’s World, affirms about the Election: “Had the unemployment rate been 7 percent and falling, and had the economy showed more tangible signs of revival, the outcome would have been very different.”
But, why don’t they move on to reach this goal, why don’t they mobilize the workers around these issues? Abroad, we did not hear anything regular, determinate and vindictive about it!
They say: “But the ugly economic reality on the ground has left millions in dire straights, confused and angry, and looking in all the wrong places for someone to blame.”
How can’t they be if "confused and angry"? Nobody proposes them any concrete step to fight the big corporations. Of course, they will blame the President. It seems that he is the new Messiah for all of those who claim to be on the Left.
(Photo People's World: U.S. Hotel employees demonstrating in Chicago for better working conditions and wages).

Their general-secretary continues: “Nevertheless, whatever the administration’s failings (and ours as well) –oh la la, what a confession! The “CPUSA” is part of the problem (!); why not being part of the solution and present a real alternative: its program for socialism in USA? It will be new for many people. It is high time for workers to learn there is a way out. Then, it will be true to hammer down: “On this ground will emerge a people’s coalition that is bigger and stronger than the one that elected Obama in 2008”. It will be led with the full participation of the Communists.
As the French communist and l’Humanité journalist, José Fort, wrote on November 3rd, “we hoped that Obama would help the poorest, being open to the world and helping the emancipation of peoples”. Consequence: many people did not go to vote: “Black, Young, Urban and Middle-Class”. One Chicago student spoke on radio and said: “our conditions did not change, they are worse”. On the other hand: “100 million Americans live with an inferior income by comparison to their parents when they had the same age. 8, 4 jobs were lost since 2007. One American out of five is jobless or underemployed; 30% of high schools students leave school without a diploma.”
Further Obama did not succeed in any of his world challenges: “No result in the Israeli-Palestinian negotiations, quagmire in Afghanistan and still more killings in Iraq...”
“They are two options for Obama: to remain on the side of lobbies, multinationals, the republican one; or to put in application his electoral promises.”
The New York City Metro reports: “U.S. voters swept Democrats from power in the House of Representatives and increased the GOP’s ranks in the Senate yesterday. Anxiety about the economy and discontent with President Obama’s leadership fuelled big GOP gains that toppled House Speaker Nancy Pelosi from power and are likely to slam the brakes on Obama’s agenda.”
The second part of this Shakespearean tragedy could be played behind close doors. The people, the AFL-CIO, the official CPUSA must put pressure on Obama. On the other hand, as reported by the Toronto Metro, “Top Republicans signalled Wednesday they are looking for common ground with Democrats.” The President intends to “work together now that Republicans are back in a position of power in Congress”; there could be agreement on the financial situation of the government and climatic changes, says the Montréal Métro.
(Photo SolidNet: demonstration in Greece, organized by the labour movement, PAME -militant trade unions-, in 2010; the way out for the U.S. working class).
The struggle goes on. We can predict that there is room for a real Left alternative in USA. The Toronto Metro stresses that: “voters under 30 far prefer Democrats, as do Hispanics and Asian-Americans...”
The Communist Party of the Peoples of Spain came up with some orientations recently and it might apply to the CPUSA:
· Articulate and/or consolidate the united wider structures of social, political and trade union organizations to defend workers' rights and organizing in specific fields for those who are the most class awared.
· Continue to maintain and develop the direct communication of the Party with the working class and especially the workers in struggle.
· Support and express our solidarity with struggles of the Greek, French and Portuguese working class.
La Vie Réelle in English: http://wwwlavienglish.blogspot.com
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mardi 2 novembre 2010

QUE LINDA ES CUBA!

vol. 1, no. 18

We have a new friend. A wonderful and strong one! His name? Gerardo Hernandez. It sounds “Spanish”, of course; he is Cuban, like our friend Antonio Guerrero. Who is Gerardo? Who are they, both?

Former director of Cuban Affairs in the U.S. State Department (1977-1979); chief of the U.S. Interests Section in Havana (1979-1982), Wayne S. Smith, called - in The Nation (July 13, 2010)- , upon the U.S. Administration to “Free the Cuban Five!”: “They were members of the Cuban Intelligence Service who were sent to the United States not to spy on the US government or any of its entities but to penetrate certain Cuban exile organizations and gather information on terrorist activities they were carrying out against Cuba –information the Cubans would then provide to the FBI so that it could move to halt those activities. In June 1998 three FBI representatives were invited to Cuba to meet with Cuban counterparts. They returned with some sixty-four folders of pertinent information. The Cubans then waited for the United States to take action against the terrorists. But they waited in vain. Rather, the FBI, apparently able to determine from the evidence the identities of the sources, arrested the Cuban Five a few months later. In 2001 they went to trial in Miami, where anti-Castro sentiment was so strong there was no chance even of empanelling an impartial jury. Defense lawyers asked for a change of venue, arguing that without it, there could not be a fair trial. Incredibly, their request was denied.”

In this case, Gerardo Hernandez “was accused of conspiracy to commit murder [while) there was not a shred of evidence that [he] was in any way involved”.
(Photo General Consulate of Cuba in Montréal: May Day Demonstration in Habana, May 2010; also supporting the Cuban Five).



On June 7, 2010; The Washington Post reported that the U.S. Defence Secretary, during a face-to-face meeting with Lieutenant General James R. Clapper, - from U.S. Air Force-, asked the would-be director of national intelligence:
“Did you find any evidence indicating that Gerardo Hernandez was trying to obtain secret information?
Answer: No, not that I remember.”

Building a new Cuba

The story is not a “spy story”. The whole thing boils down to the protection of a nation all-out to build a new society. For the period 2011-2015, the Cuban Federation of Workers (CTC) declares: “Our state cannot nor should it continue to maintain businesses, production organisations and services with over inflated staff budgets, resulting in losses that weigh down the economy. They turn out to be counterproductive, generate bad habits and deform the conduct of workers. It is necessary to increase production and quality of services, reduce inflated social spending and eliminate bulky improper gratuities, excessive subsidies and study as a source of employment early retirement.”

“A matter of singular importance is salary. It is necessary to revitalise the principle of socialist distribution: to pay each according to the quantity and quality of work carried out. The system of remuneration for results, applied in workplaces with staff arranged more efficiently, will continue to be the way to lift productivity and, as a result of that, the income of the workers.”

One can read this declaration in the Communist Party of Canada’s newspaper, People’s Voice, October 1-15, 2010. This paper in the October 16-31 issue published a lengthy commentary by Elisseos Vagenas, member of the Central Committee of the Communist Party of Greece, and responsible for the International Section of the CC-KKE, that appeared first in Rizospastis:
“They (bourgeois media, Ed.) concealed that Cuba has faced for decades imperialist encirclement, a regime of economic ‘suffocation’, imposed arbitrarily by the US. Its losses since 1959 are estimated at $ 7, 513 billion, a huge amount for a country like Cuba given its size and its productive capabilities.”

“Communists throughout the world hope that the CP of Cuba will manage to maintain its revolutionary readiness and the deep bonds it has with the working class so as to isolate the forces that will seek the overthrow of socialism. Such forces emerge objectively due to the pressure of the economic blockade and the well-paid support of the imperialist aggressiveness. [...] It is no coincidence that the Communist Party of Cuba and the revolutionary power believe that a series of measures have a temporary character and that they will be abolished when the conditions allow it (e.g. double currency).”

While expressing its “solidarity with the struggle of the people and the Communist Party of Cuba, the KKE reiterates: “our worry, our vigilance, our critical remarks, by the study of the socialism we knew and the defense of the conclusions we drew in our 18th Congress that have to do with our perception on socialism.”

About those who wish ‘Goodnight Fidel’, while their real intention was to say ‘goodnight’ to the Cuban Revolution, KKE says: “the peoples have inexhaustible powers and the Cuban people have proved that!”

This people may reckon on La Vie Réelle in English, too...
(Photo Argenpress: Fidel Castro).

danieleugpaquet@yahoo.ca

La Vie Réelle in English: http://wwwlavienglish.blogspot.com

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