vendredi 28 janvier 2011

LE MONDE À L'ENVERS

vol. 2, no. 4

Commentaire politique

Non, Pour la KOMINTERN now! n’est pas le rendez-vous obligé des girouettes politiques. Le but du bulletin n’est pas d’apporter une caution morale aux décisions malhabiles ou carrément réactionnaires des partis qui sont aux affaires, tant à Ottawa qu’à Québec.

Mais, là, oui là, nous sommes vraiment soufflés par les positions récentes du gouvernement fédéral. Ainsi, le journal Métro, du 28 janvier 2011, rapporte les propos du Premier ministre du Canada, Stephen Harper, à propos de la tentative des fuyards du régime ignoble qui sévissait en Tunisie jusqu’il y a quelques jours seulement, de s'établir au Canada : « Nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour gérer cette situation et pour coopérer avec la communauté internationale à l’égard de l’ancien régime. »

L’Honorable Premier ministre comprendra que faute de repères politiques, notre bulletin est un peu décontenancé; non pas que nous faisons de la critique du gouvernement conservateur un dogme incontournable; mais nous sommes « scotchés » comme disent les Français; car nous sommes en plein accord avec le point de vue de M. Harper. Le journal ci-haut cité poursuit : « Le gouvernement canadien a officiellement révoqué le statut de résident permanent de Belhassen Trabelsi, le beau-frère du président déchu Zine el-Abidine BenAli… »

Pour la KOMINTERN now!, peu familier avec le soutien aux conservateurs, ne se sent pas dupe, malgré que certains crieront à la manœuvre électoraliste. Aussi, nous trouvons parfaitement logique et sensé, d’après Métro, que « la ministre conservatrice responsable de la région de Québec, Josée Verner, a déclaré hier (27.01.2011, ndlr) que, sans précisions sur la participation du secteur privé et sur les coûts de construction, le gouvernement fédéral ne pourra prendre la décision d’investir dans un projet de constructions d’amphithéâtre. »

Notre bulletin n’est pas cynique et reconnaît que les politiques du gouvernement central ne sont pas sans effet dans l’embellie que vit l’économie canadienne. Ainsi, toujours selon Métro, « au Canada, [la croissance du Produit intérieur brut-PIB, ndlr] est de 3,3 points. Même s’il est responsable de la décroissance de l’économie en octobre, le secteur de la production de biens se porte mieux qu’à pareille date en 2009. Sa valeur pour les 10 premiers mois de l’année dépasse en effet de 3,9% celle de la même période l’an dernier. Cette croissance est le résultat d’améliorations dans tous les secteurs, y compris l’extraction minière, la construction, l’agriculture, la fabrication et les services publics. »

C’est donc approprié ici de réitérer le point de vue que les troupes canadiennes doivent rentrer au pays pour le 1er juillet 2011 tel que prévu; que le Canada ne doit pas épouser non plus les politiques de l’État d’Israël plutôt belliqueuses dans la région du Moyen-Orient, ce qui ne gêne pas son droit à l’existence; que le Pôle Nord ne doit pas devenir une zone de convoitise et de confrontation armée avec notre voisin russe avec qui on peut avoir des relations cordiales; quant à notre voisin du Sud, les USA, rien n’oblige à embrasser sans critiques toutes ses politiques, que nous qualifions dans notre jargon « d’impérialistes ». Enfin, Cuba ne représente pas une menace pour le Canada; l’amélioration du climat entre l’île antillaise et notre pays peut se traduire par le soutien à la campagne internationale pour que l'administration Obama libère les Cinq de Cuba, croupissant sans motif raisonnable dans les prisons du gouvernement des États-Unis.

Monsieur Harper, votre attitude face à la crise tunisienne témoigne de la politique d’un État de grande stature, pourquoi ne pas la faire suivre de gestes qui rétabliront dans l’opinion publique internationale la conviction que le Canada est un foyer de paix et de bonne entente pour l’humanité.

Daniel Paquet, Éditeur Pour la KOMINTERN now!

danieleugpaquet@yahoo.ca

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mardi 25 janvier 2011

LÂCHETÉ!

vol. 2, no. 4

Catastrophe humaine à Moscou


MONTRÉAL – Le mot est lancé, telle une masse de plomb. Un acte « désespéré » et individualiste qui doute et rejette l’action des masses. Il est temps d’affirmer haut et fort que les communistes rejettent le terrorisme. Le terrorisme se cantonne davantage dans l’extrême droite.

On se souviendra des groupes s’identifiant, eux, à l’extrême gauche (d’ailleurs portant les couleurs de la gauche pour mieux masquer la commotion dont ils rêvaient). Ils ont paralysé et fait reculer le progrès politique en Europe. Rappelons l’assassinat d’Aldo Moro, qui venait de comprendre la nécessité du compromis historique avec les communistes en Italie pour faire avancer le peuple entier.

Que dire de l’agression des commandos « palestiniens » lors des Jeux olympiques à Munich dans les années 1970; la cible : des sportifs israéliens. Partout la mort de badauds, de gens qui ne se trouvaient pas à la bonne place à un moment donné; partout la peur, partout la revanche de la droite hideuse sur la gauche, reportant aux calendes grecques la lutte de tous ces milliers de travailleurs voulant mieux vivre, dans un effort pour que les colombes de la paix s’envolent; pour que les visages des enfants aux mille nuances s’embrassent, sourient et se nourrissent du bonheur d’être et d’entamer le chemin vers un temps nouveau.

Aujourd’hui, on a profané le souvenir des vainqueurs de Stalingrad, de la glorieuse Armée rouge et de ses milliers de morts pour que vivent le socialisme, la paix et le progrès.

La nouvelle, froide et saisissante, est tombée. Le quotidien montréalais Métro rapporte dans son édition du 24 janvier 2011, que : « selon le dernier bilan officiel, 35 personnes ont péri hier et plus de 130 ont été blessées dans l’attentat-suicide perpétré à 16h32, heure locale, à l’aéroport de Domodedovo, en Russie ».
(Photo Internet: le Kremlin de Moscou, siège central du pouvoir soviétique après la Révolution d'octobre en 1917).


Kak jal! Profonde tristesse!



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dimanche 23 janvier 2011

PAIX OU GUERRE

vol. 2, no. 3
Fatalité ou volonté

Ce dimanche 23 janvier 2011, le Premier ministre Stephen Harper célébrait cinq ans de pouvoir minoritaire à Ottawa pour son Parti conservateur du Canada. Le volume de la télévision était complètement fermé chez moi et celui de « Chante France », la radio de musique continue diffusée de Paris sur Internet emplissait l’appartement. Bon, peut-être aurait-il fallu écouter les propos de notre chef d’État pour mieux le « contredire »…? Mais, le cœur n’y était pas.
(Photo Internet: le Premier ministre du Canada, Stephen Harper avec son Parti conservateur).

J’avais plutôt en tête le témoignage de mon neveu qui m’avait expliqué ce qui se passait dans les Forces canadiennes, dont il est membre, depuis une dizaine d’années, surtout depuis le début de l’occupation en Afghanistan de l’Armée canadienne et des répercussions sur le moral des troupes.
À quoi bon, rétorqueront moults lecteurs? Attention, ici on parle de jeunes soldats et officiers, hommes et femmes, qui pour beaucoup se sont enrôlés pour servir le pays. Bien sûr, il n’y a pas de service obligatoire. Certes, mais c’est le passage « obligé » pour un grand nombre afin de se sortir de la pauvreté ou du désœuvrement.
La gloire, l’honneur ont cédé le pas à des drames personnels : d’abord la mort; ensuite aux handicaps physiques qui les poursuivront toute la vie; sans compter les toxicomanies (drogues et alcool); troubles mentaux et dysfonctionnements de toutes sortes et comportements asociaux.
Les « pacifistes » seront sans doute tentés de répondre qu’ils n’avaient juste qu’à ne pas y aller. Réponse facile, surtout à des hommes et des femmes qui croyaient et qui croient toujours avoir contribué honorablement au bien-être de populations lointaines et à la compassion du peuple canadien.
Aujourd’hui, ces soldats déchantent : « non, l’occupation et la guerre, bref l’action militaire n’est pas la solution... voilà la vérité mon oncle! » C’est encore plus dramatique pour les jeunes recrues. Que de bonheur pensent les États-Majors et les marchands de canon, derrière l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)!
(Photo Internet: casques bleus canadiens au départ d'une mission de paix à l'étranger).
Ne faudrait-il pas revenir à notre rôle de gardien de la paix, à l’uniforme des casques bleus?
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samedi 15 janvier 2011

DISSOLUTION OF THE COMINTERN- MAY 1943

vol. 2, no. 2

The Dissolution of the Communist International – Answer to Reuter’s Correspondent

May 28, 1943

Mr. Harold King, Moscow correspondent of Reuter’s Agency, addressed a letter to J. V. Stalin, Chairman of the Council of People’s Commissars of the U.S.S.R., in which he requested an answer to a question of interest to the British public. Marshal Stalin replied with the following letter:

Dear Mr. King, – I have received your request to answer a question referring to the dissolution of the Communist International. I am sending you my answer.

Question: British comment on the decision to dissolve the Comintern has been very favourable. What is the Soviet view of this matter and of its bearing on future international relations?
(Photo Internet: Big Ben, London)

Answer: The dissolution of the Communist International is proper and timely because it facilitates the organization of the common onslaught of all freedom-loving nations against the common enemy – Hitlerism. The dissolution of the Communist International is proper because:

(a) It exposes the lie of the Hitlerites to the effect that “Moscow” allegedly intends to intervene in the life of other nations and to “Bolshevise” them. From now on an end is put to this lie.

(b) It exposes the calumny of the adversaries of Communism within the Labour movement to the effect that Communist Parties in various countries are allegedly acting not in the interests of their people but on orders from outside. From now on an end is also put to this calumny.

(c) It facilitates the work of patriots of all countries for uniting the progressive forces of their respective countries, regardless of party or religious faith, into a single camp of national liberation – for unfolding the struggle against fascism.

(d) It facilitates the work of patriots of all countries for uniting all freedom-loving peoples into a single international camp for the fight against the menace of world domination by Hitlerism, thus clearing the way for the future organization of a companionship of nations based upon their equality.

I think that all these circumstances taken together will result in a further strengthening of the United Front of the Allies and other united nations in their fight for victory over Hitlerite tyranny.

I feel that the dissolution of the Communist International is perfectly timely – because it is exactly now, when the fascist beast is exerting its last strength, that it is necessary to organize the common onslaught of freedom-loving countries to finish off this beast and to deliver the people from fascist oppression.
(Photo Internet: Red Square, Moscow)

With respect,
(Signed) J. Stalin
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danieleugpaquet@yahoo.ca

La Vie Réelle in English: http://wwwlavienglish.blogspot.com/

Marxism-Leninism Today (USA): http://mltoday.com/
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mardi 11 janvier 2011

LA TÂCHE HISTORIQUE DU PARTI COMMUNISTE

DÉCLARATION POLITIQUE

vol. 1, no. 2

Le Parti communiste du Canada (PCC) se remet des années de divisions et de luttes intestines qui ont presque provoqué sa disparition et lui ont valu son déclin temporaire et relatif. Pendant de nombreuses années, il a été un parti d’opposition dans la rue, un parti de contre-pouvoir, surtout actif dans les mouvements syndicaux et les associations populaires : de femmes, de jeunes et des communautés ethniques.

Après le saccage laissé par le gouvernement conservateur de Stephen Harper, la tâche historique du Parti communiste du Canada est maintenant la prise du pouvoir à la Chambre des Communes, soit la direction des affaires au pays.
Il ne faut pas se fier aux scores électoraux passés du Parti communiste; son influence rayonne bien au-delà de ceux-ci. Aussi, les communistes doivent former une coalition parlementaire -et de masse-, avec les libéraux, les néo-démocrates et les bloquistes qui ont à cœur l’indépendance du pays eu égard aux visées des grands centres économiques exploitant les richesses naturelles de notre pays, en particulier les corporations établies aux États-Unis.
(Photo Internet: le Canada et son drapeau)

Les communistes doivent prendre la tête d’un vaste mouvement populaire, patriotique et respectueux du caractère binational du Canada. Le Canada ne peut être un que s’il est à la fois le Québec souverain dans ses prérogatives et aussi le Canada anglais maître de ses orientations propres.
Le Canada doit adopter de nouveau une politique de paix et de soutien, surtout pour les pays en voie de développement qui ont besoin d’une aide humanitaire, technique et matérielle. Le Canada est riche et il peut contribuer à relever l’économie de ces pays.
Il faut maintenant briser avec le climat de morosité établi par les conservateurs. Les ouvriers, les jeunes et les intellectuels progressistes (dont les artistes) doivent appuyer le virage à gauche. Le Canada est un vaste pays et les Canadiens forment un grand peuple. Nous n’avons pas à rougir de nos traditions politiques.
Soyons prêts et actifs dans la lutte pour la démocratie, la liberté et le progrès. Élisons une majorité progressiste au prochain parlement, avec les communistes.

LA RÉDACTION
Montréal, le mardi 11 janvier 2011

vendredi 7 janvier 2011

LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE N'AURA PAS LIEU

vol. 2, no. 1

Nous ne sommes pas tous physiciens, mais nous savons que les comètes se prolongent dans une trace cosmique : la queue de la comète.

Faisons un parallèle avec l’issue de la deuxième guerre mondiale. Dès 1945, les conceptions monstrueuses des chefs nazis du 3ème Reich sont adoptées par certains dirigeants en vue des pays alliés à l’égard de leur partenaire soviétique.

Rapidement, les pays se regroupent et les alliances se nouent. À l’Ouest, malgré la très grande sympathie des travailleurs pour l’Armée Rouge et le prestige personnel de Joseph Staline, les gouvernements se retrouvent dans l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), sous la férule des États-Unis; le Canada en fait partie.

Les Churchill et Truman voulaient dépecer l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), en faire une riche réserve de ressources naturelles et un grand réservoir de main-d’œuvre. L’ancien conseiller présidentiel états-unien Brezinski a vendu la mèche en 2010, lorsqu’il fut question de parler des installations militaires des États-Unis à portée de tir de la Russie capitaliste.
(Dessin de Picasso sur Internet: la colombe de la paix)

Staline a résisté; nous voilà plongés au cœur de la guerre froide. Quelle terrible boucherie et quel horrible gaspillage pour tous les peuples : guerres régionales (Corée, Viet Nam), guerres civiles (Grèce) et conflits territoriaux dans les pays réclamant leur indépendance (Algérie, Angola). Ce fut et c’est toujours la course aux armements, y compris avec ces engins nucléaires sans merci! Mais, est-ce que les armes conventionnelles sont davantage symboles de compassion et de solidarité humaine?

Le Canada doit revenir à la tradition des casques bleus. Les peuples aiment cette mission des Canadiens. Les guerres, toujours fratricides, jettent dans un gouffre béant : femmes, enfants et vieillards; ruinent les pays et appauvrissent la planète.

On gratte les fonds de tiroir pour fournir en médicaments les pays en voie de développement –ne serait-ce que pour combattre le SIDA- et on dépense sans compter pour l’armement, tout en enrôlant la jeunesse, nouvelle chair à canon.

Et partout la haine; les peuples sont dressés les uns contre les autres. Les mass médias accusent souvent les communistes de tous les maux, comme le faisaient les Nazis dans leur haine morbide et ne jurant que par leur Reich « millénaire ».

Aujourd’hui, sur leurs tombes, face à leurs émules, nous devons dire : « cessez-le-feu! » Nous pouvons même dire à notre voisin du Sud dont la maison « brûle », que nous sommes au premier rang pour les aider. Ils doivent vivre; qu’ils aiment Mark Twain : bravo! Mais laissez lire ceux qui aiment Anton Tchékhov ou qui flirtent avec les écrits de Vladimir Lénine.

Nous voulons la paix, n’en déplaise aux marchands de canon…

Karl Marx n’avait-il pas raison de dire : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous! »

(Texte dédié à tous les gens de progrès au Canada : qu’ils soient libéraux, néo-démocrates, bloquistes ou communistes.)

danieleugpaquet@yahoo.ca

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