Fatalité ou volonté
Ce dimanche 23 janvier 2011, le Premier ministre Stephen Harper célébrait cinq ans de pouvoir minoritaire à Ottawa pour son Parti conservateur du Canada. Le volume de la télévision était complètement fermé chez moi et celui de « Chante France », la radio de musique continue diffusée de Paris sur Internet emplissait l’appartement. Bon, peut-être aurait-il fallu écouter les propos de notre chef d’État pour mieux le « contredire »…? Mais, le cœur n’y était pas.
(Photo Internet: le Premier ministre du Canada, Stephen Harper avec son Parti conservateur).
Ce dimanche 23 janvier 2011, le Premier ministre Stephen Harper célébrait cinq ans de pouvoir minoritaire à Ottawa pour son Parti conservateur du Canada. Le volume de la télévision était complètement fermé chez moi et celui de « Chante France », la radio de musique continue diffusée de Paris sur Internet emplissait l’appartement. Bon, peut-être aurait-il fallu écouter les propos de notre chef d’État pour mieux le « contredire »…? Mais, le cœur n’y était pas.
(Photo Internet: le Premier ministre du Canada, Stephen Harper avec son Parti conservateur).
J’avais plutôt en tête le témoignage de mon neveu qui m’avait expliqué ce qui se passait dans les Forces canadiennes, dont il est membre, depuis une dizaine d’années, surtout depuis le début de l’occupation en Afghanistan de l’Armée canadienne et des répercussions sur le moral des troupes.
À quoi bon, rétorqueront moults lecteurs? Attention, ici on parle de jeunes soldats et officiers, hommes et femmes, qui pour beaucoup se sont enrôlés pour servir le pays. Bien sûr, il n’y a pas de service obligatoire. Certes, mais c’est le passage « obligé » pour un grand nombre afin de se sortir de la pauvreté ou du désœuvrement.
La gloire, l’honneur ont cédé le pas à des drames personnels : d’abord la mort; ensuite aux handicaps physiques qui les poursuivront toute la vie; sans compter les toxicomanies (drogues et alcool); troubles mentaux et dysfonctionnements de toutes sortes et comportements asociaux.
Les « pacifistes » seront sans doute tentés de répondre qu’ils n’avaient juste qu’à ne pas y aller. Réponse facile, surtout à des hommes et des femmes qui croyaient et qui croient toujours avoir contribué honorablement au bien-être de populations lointaines et à la compassion du peuple canadien.
Aujourd’hui, ces soldats déchantent : « non, l’occupation et la guerre, bref l’action militaire n’est pas la solution... voilà la vérité mon oncle! » C’est encore plus dramatique pour les jeunes recrues. Que de bonheur pensent les États-Majors et les marchands de canon, derrière l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)!
(Photo Internet: casques bleus canadiens au départ d'une mission de paix à l'étranger).
Aujourd’hui, ces soldats déchantent : « non, l’occupation et la guerre, bref l’action militaire n’est pas la solution... voilà la vérité mon oncle! » C’est encore plus dramatique pour les jeunes recrues. Que de bonheur pensent les États-Majors et les marchands de canon, derrière l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)!
(Photo Internet: casques bleus canadiens au départ d'une mission de paix à l'étranger).
Ne faudrait-il pas revenir à notre rôle de gardien de la paix, à l’uniforme des casques bleus?
La Vie Réelle in English: http://wwwlavienglish.blogspot.com
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